La première étude sur la commune de Sommières concerne le seuil du Moulin d’Hilaire actuellement infranchissable pour les espèces migratrices comme l’Alose Feinte.
La deuxième étude sur les communes d’Orthoux-Sérignac-Quilhan et Sardan permettrait de restaurer la continuité biologique sur plus de 10km de cours d’eau et comprend le seuil de l’ancien captage de Gailhan, le seuil du camping naturiste et le seuil du Mas Bas associé au pont submersible de Rauret.
L’objectif est d’analyser plusieurs scénarios d’aménagements pour améliorer la circulation des espèces, des graviers et des sédiments notamment en crue.
Différents types d’aménagements sont étudiés comme l’arasement total, l’arasement partiel ou l’équipement par des dispositifs de franchissement tel les passes à poissons.
Ces études définissent les impacts écologiques et hydrauliques des aménagements, à l’étiage comme en crue.
Une concertation va être engagée avec les EPCI, les communes et les propriétaires pour valider les propositions d’actions et anticiper la réalisation probables de futurs travaux ces prochaines années.
L’étude a été confiée au bureau d’étude ANTEA et est financé à 80% par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Légende photo : Le gué de Rauret, infranchissable pour la plupart des espèces piscicoles